La méthode de rééducation de l’écriture
La principale méthode de rééducation utilisée dans notre cabinet prend en compte les observations de l'équipe d'Ajuriaguerra (1911-1993), neuropsychiatre spécialiste de la psychiatrie de l'enfant, actualisées sur la base de la réflexion de Robert Heiss (1903-1971), Directeur de l'Institut de psychologie de l'Université de Fribourg.
Cette méthode a été enrichie par les recherches de D. Dumont sur la modélisation des formes de base de l'écriture, ainsi que par les travaux de P. Landon sur les réflexes primordiaux, ceux de P. Dennison sur la Brain Gym, ceux d'E. Nuyts sur les dysfonctionnements cognitifs et ceux de P. Mesker sur la latéralité graphomotrice.
Des séances individuelles de formation
Les apports scientifiques des équipes de recherche actuelles en neuroscience et psychomotricité ont également enrichi notre pratique.
Parmi les nombreuses personnes dont les travaux font avancer notre discipline, on peut citer (au risque d'oublier de nombreux autres chercheurs talentueux) Jean Michel Albaret (Université de Toulouse), Marie Laure Kaiser (CHUV de Lausane), Stanislas Dehaene (Collège de France), sans oublier Elisabeth Nuyts, Paul Landon et Pierre Mesker.
La rééducation se pratique sous forme de séances individuelles, suffisamment espacées pour qu'elles soient efficaces (en général trois semaines). L’enfant est convié à faire chaque jour des exercices d'écriture définis pendant la séance. La régularité de ces travaux et le respect des consignes sont nécessaires au bon aboutissement de la rééducation.
Une rééducation courte et efficace
Les séances ne consistent nullement en des exercices de répétition de lignes d'écriture. Conçue dans la compréhension du geste graphique spécifique à chaque enfant, la rééducation de l'écriture est de courte durée.
Sous réserve d'assiduité, la rééducation peut même être très courte : nous comptons en moyenne de 5 à 8 séances, et exceptionnellement 10 pour des situations de dysgraphie sévère ou de handicaps particuliers (trisomie, autisme, hypolaxité, dyspraxie).
Réconciliés avec leur écriture, les enfants font souvent parallèlement des progrès en orthographe et en français.Leur comportement scolaire et leur estime de soi s'améliorent également.
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